Thierry sichem

 


La disparition de centaines d'espèces animales et végétales, l'appauvrissement de la biodiversité, l'impact sur nos écosystèmes, sont des notions impossibles à maîtriser face au développement de nos civilisations. Seul un changement radical de nos habitudes, pourrait permettre un ralentissement de l'aggravation de la situation, voire de sa stabilisation...


Jeter un simple emballage de friandise par la fenêtre d'une voiture ou lors d'une promenade en pleine nature suffit à montrer à quel point le respect de la nature commence par vos petits gestes quotidiens.

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Les animaux sauvages sont victimes de la destruction de leur habitat mais aussi de la bêtise des hommes, par le braconnage. Et pourtant, sans faune sauvage, l'homme court à sa propre perte !

Dans certains pays, un Tigre représente 40 ans de salaire. A ce jour, ils sont moins de 2.500 (-95% en un siècle). Au Cambodge, 2/3 des Tigres ont été exterminés en seulement 10 ans.

En 1960, les Chimpanzés étaient encore au nombre de 1 million d'individus, en 2008, ce nombre est à diviser par 10 au moins !

En 2050, on aura vidé les mers !

Le trafic des animaux sauvages est très juteux : on estime ce marché à 20 Milliards de USD par an..



 Respect de la Nature

Symposium Surnager dans les mers malades (Association américaine pour l’avancement de la science - AAAS) - Février 2012.


Andrew Trittes a découvert que les mammifères marins échoués morts sur les côtes du Canada et de l’Amérique du nord souffrent de plus en plus de maladies frappant habituellement les animaux proches de l’homme comme les chèvres, les vaches, les chats et les chiens.


Les océans sont de plus en plus acides et subissent des changements dramatiques. L’augmentation du dioxyde de carbone engendre une disparition de 30% des microbes, plantes et animaux, modifiant irrémédiablement le milieu. Le naissain est tué partout dans le monde (larves d’huîtres et des moules). L’industrie du pacifique nord pesant près de 200 millions de dollars va tout simplement disparaître.


Lisa Levin (Institut océanographique de Califonie) met en garde sur le fait que par le phénomène de réchauffement de la planète et par conséquent de la raréfaction de l’oxygène dans les eaux, de très nombreuses espèces auront disparues des océans avant qu’on ai pu les découvrir. Les espèces que nous connaissons à ce jour représentent seulement 5% des espèces peuplant les grands fonds depuis des millénaires.